Tony Parker: "Pour moi, il n'y a pas neuf joueurs français en NBA" (presse)
AFP - 14.12.2007, 20h11
PARIS, 14 déc 2007 (AFP) - Tony Parker relativise le fait que la France représente le plus gros contingent étranger en NBA, estimant que, vu le temps de jeu réduit de la plupart, "il n'y a pas neuf joueurs français en NBA", dans un entretien à L'Equipe Magazine à paraître samedi.
"Gelabale, Petro, ils viennent en NBA, mais ils ne jouent pas. A quoi ça sert?", s'interroge le triple champion NBA avec les San Antonio Spurs. Etre en NBA n'est pas une fin en soi. Ce n'est pas parce que tu joues ici que tu es meilleur qu'un gars qui est à Belgrade ou en Pologne."
"Trente minutes de jeu à Barcelone, à Wroclaw, vaudront toujours plus que deux minutes en NBA, ajoute le meneur de jeu de l'équipe de France. Pour moi, il n'y a pas neuf joueurs français en NBA. On n'est que deux à beaucoup jouer, Boris (Diaw) et moi."
Avec neuf joueurs, la France est la nation étrangère la plus représentée dans le championnat nord-américain devant la Serbie (7) et l'Argentine (6) mais le fait est que la plupart doivent se contenter de bribes de match.
S'ils sont officiellement neuf, les Français ne sont en fait que huit à fouler actuellement les parquets NBA puisque le pivot des Spurs Ian Mahinmi a été "rétrogradé" en ligue inférieure, à Austin, pour poursuivre son apprentissage.
Aux yeux de Parker, même Ronny Turiaf (L.A Lakers) et Mickaël Pietrus (Golden State), qui jouent pourtant environ 20 minutes par match en moyenne depuis le début de la saison, avec des statistiques équivalentes à celles de Diaw, ne trouvent pas grâce à ces yeux.
"Ronny, c'est irrégulier" et "si Mike Pietrus était reconnu, on lui aurait proposé un contrat cet été", glisse sévèrement "Tipi", qui a manqué son premier match de la saison jeudi, contre les Lakers, pour soulager une récente entorse à la cheville droite.
"Même si je ne suis pas bien placé pour le dire, il ne faut pas arriver trop vite en NBA, conclut-il. Il faut d'abord faire trois-quatre ans en Europe, confirmer, et après seulement on peut venir."
Source AFP
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